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Résistance aux antimicrobiens : la France renforce son engagement international et définit ses priorités d’action d’ici 2027

Source : communiqué de presse du ministère de la Santé, 20/05/2025

À l’occasion de l’Assemblée mondiale de la Santé (19–27 mai 2025) et de la Session générale de l’Organisation mondiale de la santé animale (26–30 mai 2025), la France rappelle l’urgence de lutter contre la résistance aux antimicrobiens (AMR), reconnue par l’Organisation mondiale de la santé comme l’une des dix menaces les plus graves pour la santé mondiale.

Face à cet enjeu sanitaire majeur, elle réaffirme son engagement sur la scène internationale et annonce une série de priorités d’action pour les deux années à venir, en cohérence avec sa feuille de route interministérielle 2024–2034.

La France renforce son implication mondiale à travers l’approche « Une seule santé », qui considère de manière intégrée la santé humaine, animale et environnementale. Cette approche constitue un pilier de la Stratégie française en santé mondiale 2023–2027.

Elle pilote notamment, via l’Inserm, l’action conjointe européenne EU-JAMRAI 2, dédiée à la lutte contre l’antibiorésistance et les infections associées aux soins. Dans les années à venir, les  efforts seront poursuivis pour peser dans les initiatives internationales à venir.

 

Des priorités concrètes d’ici 2027

Pour mettre en œuvre ces priorités, le Gouvernement lance de nouvelles actions articulées autour de la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé », qui reconnaît les liens entre santé humaine, santé animale et écosystèmes :

  • Renforcer la recherche : le programme prioritaire de recherche piloté par l’Inserm est prolongé jusqu’en 2026, avec un nouvel appel à projets prévu dès 2025 pour explorer des champs encore peu étudiés.
  • Développer la surveillance intégrée : un groupe de travail Anses/Santé publique France sera lancé à la rentrée 2025. Objectif : mieux analyser les résistances grâce à une approche croisée des données, notamment via le Health Data Hub et le Green Data for Health.
  • Préserver les traitements : un travail conjoint en santé humaine et animale visera à maintenir un arsenal thérapeutique efficace et diversifié.
  • Sensibiliser le grand public : la Conférence nationale de santé identifiera les leviers de communication les plus pertinents pour améliorer les pratiques.
  • Former pour prévenir : en septembre 2025, une école universitaire de recherche à Toulouse proposera une formation dédiée à l’antibiorésistance selon l’approche « Une seule santé ».

 

Une stratégie sur 10 ans pour structurer l’action

Toutes ces mesures sont issues de la feuille de route interministérielle 2024-2034, adoptée en septembre 2024 et qui repose sur les 5 axes suivants :

  1. Mobilisation de tous les acteurs
  2. Renforcement de la recherche
  3. Optimisation de la surveillance
  4. Préservation de l’arsenal thérapeutique
  5. Rayonnement international de la France

Sa mise en œuvre est pilotée par le Secrétariat général des affaires européennes (SGAE), sept ministères (Éducation nationale, Santé, Économie, Europe et Affaires étrangères, Écologie, Agriculture, Enseignement supérieur et Recherche), ainsi que six agences ou opérateurs :

    • ANSM
    • Anses
    • Cnam
    • HAS
    • Inserm
    • SpF
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