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Utilisation du cotrimoxazole au 1er trimestre de grossesse

Risque tératogène de l’antibiothérapie triméthoprime + sulfaméthoxazole au premier trimestre de grossesse

 

Selon une étude américaine publiée dans le JAMA Network Open, un traitement par triméthoprime + sulfaméthoxazole (TMP-SMX) au premier trimestre de grossesse serait associé à un risque accru de malformations congénitales par rapport aux β-lactamines.

 

Les infections urinaires sont très courantes chez la femme enceinte et, en raison des risques associés, des antibiotiques leur sont prescrits. La nitrofurantoïne et l’association TMP-SMX sont fréquemment prescrites en cas d’infection urinaire au premier trimestre de grossesse mais sont réputées associées à des malformations congénitales. Cette étude analyse le risque tératogène de la nitrofurantoïne, de l’association TMP-SMX, des fluoroquinolones et des β-lactamines.

 

Les résultats démontrent que le risque global de malformation congénitale est plus élevé avec l’association TMP-SMX par rapport aux β-lactamines. Aucun risque n’a été observé pour la nitrofurantoïne. Ces résultats confortent globalement les recommandations actuelles de l’American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) de faire preuve de prudence dans l’utilisation du TMP-SMX au cours du premier trimestre. En revanche, ils infirment les recommandations visant à limiter l’utilisation de la nitrofurantoïne.