Ci-dessous les dernières actualités relatives à la prévention des infections et de l’antibiorésistance
Evaluation in itinere de la Stratégie nationale de prévention des infections et de l’antibiorésistance (SNPIA) 2022-2027
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a mis en ligne son rapport présentant une évaluation intermédiaire sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale de prévention des infections et de l’antibiorésistance (SNPIA) 2022-2027.
Il met en lumière les avancées réalisées et les défis persistants dans plusieurs domaines clés : la formation et la sensibilisation des professionnels de santé, la sensibilisation des élus, l’impact des campagnes de sensibilisation du grand public, l’optimisation de l’utilisation des antibiotiques grâce au numérique et à l’intelligence artificielle, l’amélioration de la structuration et de la coordination des réseaux territoriaux, la réduction de l’impact environnemental des antibiotiques ainsi que l’intensification de la coopération internationale.
Le rapport formule des recommandations pour renforcer l’efficacité de la stratégie, notamment en intégrant officiellement l’antibiorésistance dans les cursus médicaux, en développant des outils numériques d’aide à la prescription, et en renforçant les collaborations entre les différents acteurs territoriaux.
Séminaire sur « Les controverses de l’AMR » par Marc-André Selosse
L’Observatoire du numérique en sciences sociales de l’antibiorésistance (DOSA) organise une nouvelle séance de ses « controverses de l’AMR ». Ce séminaire aura lieu le lundi 23 juin de 14h00 à 17h00, en présentiel, à l’université Paris-Dauphine. Marc-André Selosse animera cette séance intitulée « Gérer les microbes ». L’inscription est gratuite, mais obligatoire.
Bactériophages et leur utilisation pour combattre l’antibiorésistance
L’OMS a publié un premier rapport sur les bactériophages (phages). Ce sont des virus qui ciblent et tuent sélectivement les bactéries notamment celles qui sont résistantes aux antibiotiques. Ils infectent leurs hôtes bactériens avec une grande spécificité mais n’infectent pas les cellules humaines. La phagothérapie pourrait être un outil prometteur pour contrôler la résistance aux antimicrobiens (RAM).
Actuellement, les phages sont principalement utilisés en dernier recours thérapeutique. Des études cliniques complémentaires seront nécessaires pour étayer l’efficacité et la tolérance des phages avant d’élargir leur périmètre d’utilisation.