PRIMO : Utilisation du conteneur “Objet Piquant Coupant Tranchant” lors de soins infirmiers au domicile

Les collecteurs à piquants tranchants coupants sont indispensables pour assurer la sécurité des soignants qui manipulent des aiguilles. 

De nombreux modèles sont commercialisés. Leur taille doit être choisie en fonction de la forme des objets à éliminer.

Plusieurs points de vigilances sont à respecter pour qu’il assurent toute leur efficacité : être positionné au plus près du soin, respecter la limite de remplissage pour éviter les débordements et assurer  un montage correct du couvercle pour prévenir le risque d’ouverture lors d’un renversement.

En partenariat avec le GERES, la mission PRIMO a élaboré une animation simple et ludique pour rappeler les principales consignes d’utilisation de ces collecteurs qui s’adresse à tous les professionnels de santé dont  les infirmiers qui effectuent des soins au domicile et peut être utilisé par tous les formateurs ( en IFSI , les équipes mobile d’hygiène  etc…).

Précautions standard en contexte Covid-19

Dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19, la Société Française d’Hygiène Hospitalière vient de publier un avis relatif aux mesures de prévention et contrôle de l’infection à appliquer dans tous les secteurs de soins.

Cet avis rappelle l’importance du respect des mesures barrières, des précautions standard en hygiène, ainsi que la nécessité de mesures additionnelles de prévention et contrôle de l’infection dans le contexte de la pandémie COVID-19. Ces précautions, appelées PCI-Covid-19, sont mises en place par tous les professionnels de santé et les personnels intervenant dans les ES, EMS, et en soins de ville, y compris les personnels en formation (étudiants hospitaliers, élèves paramédicaux…), dès lors qu’ils sont en contact avec un patient ou un résident, quel qu’en soit le statut vis à vis du SARS-CoV-2. »

#HygTocToc: PRIMO vous répond en live ! Webinaire d’information sur la place des #masques en milieu de soins

Suite aux nombreuses questions sur le niveau de protection qu’offrent les masques pour la prévention de la COVID-19 lors des soins, les missions PRIMO et MATIS vous invitent à participer à un webinaire intitulé ” SARS-CoV-2: place des masques dans la prévention en milieu de soins “.

 

Le Vendredi 11 décembre 2020, de 13h à 13h45

Programme:

  • Transmission du SARS-CoV-2 par voie aérienne: état des lieux et implications pour la prévention , Pr Jean-Christophe LUCET, Equipe de Prévention du Risque Infectieux, Hôpital Bichat Claude Bernard APHP
  • Avis du HCSP relatif aux masques dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus SARS-CoV-2, Pr Didier LEPELLETIER, Haut Conseil de la Santé Publique

Suivi d’une session de réponses aux questions. 

> Le lien ne sera actif que lors du lancement du webinaire, vendredi 11 décembre à 12h45. 

Le point sur les tests Covid-19

En cette fin d’année un panel de tests Covid-19 est  désormais disponible. Sur quels principes reposent-t-ils ? Dans quelles indications sont-ils préconisés ? A quel moment les faire ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ?

Pour faire le point, deux documents élaborés , l’un par le CPIAS Auvergne Rhône-Alpes,  l’autre par la mission MATIS sont disponibles ci-dessous.

Couverture vaccinale en établissements de santé

Les résultats de l’enquête menée, en 2019 conjointement par Santé publique France et la mission MATIS, sur la couverture vaccinale des professionnels de santé en établissement de santé ont été publiés le mardi 24 novembre. En synthèse ci-dessous vous trouverez  les principaux éléments de ces résultats. 

Rougeole

Pour la rougeole : la couverture vaccinale (CV) est estimée à 73%. Elle varie selon l’âge du professionnel, la profession et le type de service du professionnel et la région. Elle a augmenté  (+23 points) en comparaison aux estimations de 2009 mais avec des évolutions contrastées en fonction des professionnels.

En tenant compte des antécédents de rougeole (37% des professionnels) et des couvertures vaccinales des professionnels contre cette pathologie, il est estimé que 15% des professionnels de santé dans les établissements de santé restent à vacciner contre la rougeole.

Coqueluche

Pour la coqueluche, la CV est estimée à 54%. Elle varie principalement selon l’âge du professionnel, la profession, le sexe, le type de service, la région et la présence d’un référent vaccination dans le service et a augmenté (+33 points) en comparaison aux estimations de 2009.

Varicelle

Pour la varicelle, la CV est estimée à 26%. Elle varie selon l’âge du professionnel, la profession, le type de service et la région, et est resté relativement stable en comparaison aux estimations de 2009.

En tenant compte des antécédents de varicelle (87% des professionnels) et des couvertures vaccinales des professionnels contre cette pathologies, il est estimé que 10% des professionnels de santé dans les établissements de santé restent à vacciner contre la varicelle.

Plus de 70% des professionnels de santé se déclarent « très favorable » ou « plutôt favorable » à l’obligation vaccinale contre la rougeole et la coqueluche pour leur profession. Pour la varicelle, ce pourcentage est de 58%, mais il peut être sous-estimé du fait qu’il n’était pas précisé dans la question que l’obligation vaccinale ne serait envisagée que pour les professionnels sans antécédent de varicelle.

Campagne fluo : devenez expert du péril fécal !

La campagne fluo complète la boite à outil « Péril fécal ». Elle  a pour objectifs de sensibiliser les professionnels de santé à la diffusion des micro-organismes fécaux dans l’environnement en la visualisant avec des produits fluorescent et mettre en place des actions d’amélioration des pratiques afin de prévenir le péril fécal.

A disposition des établissements de santé et établissements médico-sociaux, 3 enquêtes « fluo » sont proposées pour traquer les micro-organismes et parler autrement du péril fécal .

  • L’entretien de l’environnent a-t-il permis d’effacer les preuves ?
  • A-t-on laissé des indices après une toilette ?
  • La gestion des selles s’est –ele faite sans laisser de traces ?

Un conseil : ouvrez l’œil et le bon !

Retrouvez la campagne fluo ainsi que toutes les ressources de la boîte à outil : 

Une question sur la prévention des infections ? #HygTocToc est là !

Le contexte de la crise sanitaire a vu émerger de nombreuses questions grand public sur les médias sociaux relatives à la prévention des infections, MATIS propose de se réunir, experts et grand public, autour d’un hashtag commun pour échanger et délivrer des réponses étayées et pragmatiques sur cette thématique.

Alors …. Des interrogations relatives à la prévention des infections ? N’hésitez pas et rejoignez–nous sur les réseaux sociaux Twitter, Facebook et LinkedIn via le #HygTocToc .

Régulièrement, une question sera tirée au sort et fera l’objet d’une vidéo explicative réalisée par les étudiants en hygiène.

Découvrez la première vidéo de Brice, Inès et Margaux qui tente de répondre à une question de Stéphanie. 

Pourquoi #HygTocToc ?

“Hyg” fait référence à la déesse Hygie, déesse grecque de la santé et de l’hygiène, ainsi qu’à la communauté des hygiénistes, experts de la prévention des infections, œuvrant au quotidien dans les structures de soins en France pour limiter le risque infectieux.

“TocToc” fait référence à l’interrogation et renvoie au différents mouvements déjà existants sur les plateformes sociales tels #DocTocToc #PharmaTocToc.

Tests antigéniques en officine : les points à ne pas manquer !

Depuis le début du mois de novembre, des tests rapides d’orientation diagnostique antigéniques pour la détection du SARS-CoV 2 peuvent désormais être réalisés par les pharmaciens d’officine.

Si le déploiement de ces tests en pharmacie permettront de compléter l’offre des tests virologiques de la Covid-19 et d’améliorer nos capacités de diagnostic et de dépistage, leur réalisation nécessite une organisation et des mesures d’hygiène adaptées. A cet effet, le CPIAS Bourgogne Franche-Comté a élaboré un document récapitulant les différents points à ne pas manquer afin de pouvoir proposer ce test en toute sécurité pour le patient et pour le préleveur. Il est complémentaire des informations d’ores et déjà mises à disposition via le site de l’Ordre des Pharmaciens.

Egalement proposé par ce CPIAS des logigrammes très pratiques pour orienter vers la stratégie diagnostique Covid-19 selon le contexte (secteur de l’offre de soins, symptômes, âge, délai résultats …)

Soutenez la semaine mondiale du bon usage des antibiotiques !

Cette semaine se déroule la semaine mondiale sur le bon usage des antibiotiques et plus largement de tous les antimicrobiens.

Des initiatives mondiales avec de nouveaux supports édités par l’OMS, une communication sociale portée par l’ECDC ou encore des actions nationales ou en région sont proposées pour sensibiliser les professionnels de santé et le grand public sur cette thématique.

Vous retrouvez toutes les informations utiles sur notre page dédiée et sur les réseaux sociaux avec les hashtags 
#KeepAntibioticsWorking #AntibioticResistance #WAAW2020

Plus que jamais mobilisons-nous  « Les antibiotiques, ils sont précieux, utilisons-les mieux » ! 

L’équipe MATIS et le CPias Nouvelle Aquitaine participent à la semaine sur le bon usage des antibiotiques, et partagent avec vous le nouveau symbole de l’antibiorésistance ! 

Enquête COVID-19 du GERES : point d’étape

Plus tôt cette année, nous vous parlions de l’enquête COVID-19 du GERES, lancée en avril 2020.

Un questionnaire, mis en ligne le 17 avril 2020, peut être documenté, sur la base du volontariat, par tout professionnel de santé (IDE, aide-soignant, médecin, kiné, technicien de laboratoire, pharmacien, manipulateur radio, brancardier, psychologue, diététicien, dentiste…), quel que soit son mode d’exercice (établissement de santé, libéral, EHPAD, autre EMS…), pour lequel un diagnostic de COVID-19 a été posé. Les données collectées portent sur l’activité, le type de tâches réalisées, la disponibilité et le port de protections individuelles et l’existence d’éventuels contacts avec des cas (professionnels, extra-professionnels), dans les 2 semaines précédant la date de début des symptômes.

Les résultats  préliminaireont été présentées aux 21 èmes Journées Nationales d’Infectiologie (Poitiers – du 9 au 11 septembre 2020)

L’enquête se poursuit jusqu’en avril 2021 : les personnels de ville et des établissements médico-sociaux notamment EPHAD sont tout particulièrement incités à y participer afin de permettre de mieux décrire les circonstances de contamination des soignants exerçant en dehors des établissements de santé.